Quelques exemples
Le service Recherches gère donc les cas problématiques, les cas d’exception. Il va intervenir pour corriger une erreur dans l’adresse, le nom ou le numéro de compte du bénéficiaire, si un compte a été annulé, si le bénéficiaire fait l’objet de sanctions.
Mais il peut également arriver que, une fois la transaction exécutée par la BCV, la banque du bénéficiaire ou la banque intermédiaire demande des informations complémentaires. Là encore, c’est le service Recherches qui prend en charge la demande. Ces banques peuvent s’adresser à la BCV dans le cas où des erreurs dans les coordonnées empêchent «l’application des fonds», soit que les fonds soient versés, crédités auprès du bénéficiaire. Leurs filtres peuvent détecter dans la communication accompagnant la transaction un ou des mots qui vont déclencher des alertes, par exemple, le nom du bénéficiaire peut être l’homonyme d’une personne ou d’une entité sous sanctions. Pour toutes ces raisons, la transaction est alors bloquée et on se retourne vers la BCV pour clarifier le cas. À noter que la Banque applique, elle aussi, des filtres.
Du côté de la BCV, le service Recherches peut être sollicité par une cliente ou un client qui aurait fait un paiement à double, dont le paiement n’aurait pas été reçu par la personne désirée et qui souhaite que l’argent soit retourné.
Parmi ces types de demandes figurent en bonne place les escroqueries ou fraudes de toutes sortes. Ce type de demandes est traité en priorité, car le temps est crucial. Mais même une extrême rapidité ne peut garantir la récupération de l’argent. Il faut souligner que, dans les cas de fraude, le service des Recherches collabore étroitement avec d’autres entités de la Banque, comme la Sécurité ou le Juridique. Ces deux entités sont de plus en plus mises à contribution. Les investigateurs des Recherches œuvrent dans un monde où les cadres compliance et réglementaire évoluent en permanence, induisant des interventions de plus en plus nombreuses.