Une clinique gratuite pour animaux sauvages
Toute l’action du parc animalier de la Garenne tend justement vers la protection de la faune qui nous est le plus proche, soit celle de notre région. La structure poursuit trois objectifs. D’abord, soigner les animaux blessés, souvent victimes des activités humaines, comme le trafic routier, la mécanisation de l’agriculture ou, hélas, les actes malveillants. Une fois rétablis, les animaux sont généralement relâchés dans la nature. Mais lorsque leurs conditions ne se prêtent pas à un retour sur leur lieu de vie, ils trouvent un habitat sécurisé jusqu’à la fin de leurs jours dans le parc de Le Vaud, où l’on peut notamment admirer loups, lynx, renards, chats sauvages, loutres, blaireaux, cervidés, ibis, gypaètes ou différents rapaces. «Je trouve que c’est une belle cause que donner une deuxième chance à tous ces animaux», confie Romain Delcommune.
Sauvegarder la faune, sensibiliser les humains
Le deuxième objectif de l’institution est la sauvegarde et la réintroduction d’espèces menacées. Le parc est en effet un centre de reproduction et participe, en collaboration avec d’autres zoos, à différents programmes de conservation de la faune sauvage de la région. La structure a, par exemple, joué un rôle clé dans la réintroduction du gypaète barbu qui avait disparu des Alpes en 1913. L’Histoire retiendra que la première femelle relâchée à élever avec succès un jeune dans la nature était une native de la Garenne.