Témoignages

ROA Opérations: quand technique et métiers se rencontrent

Découvrez - ou redécouvrez - ce que font les responsables opérationnels d'application du département Opérations. Ils et elles se présentent.
| Par Rédaction, coll. Aurélie Bucher, responsable du secteur Support Opérations Process et Projets

Composition de l'équipe (de gauche à droite): David Tille, Cédric Crausaz, Hervé Delay, Benoit Haan, Valery-John Racine, Anne Paris, Fabrice Vuillaume, Quentin Deneys, Olivier Crottaz, Andreia Fidalgo Vaz, Aurelie Bucher et Patrick Bujard (ce dernier, absent sur la photo).

Les ROA, trois lettres pour responsables opérationnels d’application. Vous les connaissez sûrement: ils et elles sont 233 dans la Banque pour gérer tous les outils informatiques que vous utilisez au quotidien. 

Pour 11 d’entre eux au département Opérations, il s’agit d’un travail à plein temps, car ils doivent gérer les 111 applications qui permettent non seulement au back-office, mais aussi au reste de la Banque, de travailler. Chacun et chacune est ainsi responsable d’au moins une application critique et d’un ensemble d’applications plus petites formant un groupe cohérent dans l’un des trois domaines: titres et marchés, trafic des paiements ou comptes et tiers.

Contact privilégié

Les ROA sont les contacts privilégiés pour tout ce qui concerne l’application, garant de son bon fonctionnement et de sa connaissance approfondie. Ils doivent comprendre les flux de données, les systèmes d’information à 360 degrés. Premier secours pour les utilisateurs et les utilisatrices, ils facilitent la communication entre deux univers: celui des métiers et celui de la technique au sens large, et ceci tout au long du cycle de vie de l’outil.

Comme l’environnement technique est de plus en plus complexe, il y a beaucoup de raisons pour que les rouages se grippent.

Benoit Haan, responsable de l’équipe ROA DOP.

C’est un rôle polyvalent et exigeant qui demande aussi bien une compréhension technique de l’écosystème des applications que des connaissances des processus métier. Il faut aussi être curieux pour apporter les réponses et les solutions aux problématiques qui se posent

Benoit Haan

Les volumes traités par les applications sont énormes, il faut donc être réactif en cas de problème et faire une analyse rapide de la situation pour solliciter les bonnes personnes si besoin: fournisseurs, services informatiques ou experts en sécurité.

Tout au long du projet

Au-delà de la gestion quotidienne, les ROA font partie d’un trinôme qui comprend aussi les Business Analysts et les chefs de projet, mis en place au sein du secteur Support Process et Projets dirigé par Aurelie Bucher pour accompagner le département Opérations dans les projets de transformation de ses métiers.

Les ROA participent à toutes les étapes du projet pour s’approprier l’application ou les évolutions dont ils deviennent les responsables. Ils sont très actifs dans la phase de test qu’ils coordonnent pour assurer une mise en production de qualité et c’est eux qui donnent le go pour la mise en production.

Souvent dans l’ombre, mais toujours indispensables, de plus en plus sollicités, les ROA contribuent chaque jour à la fiabilité de nos systèmes et à l’évolution des outils.

Témoignages

 
Andreia Fidalgo Vaz, responsable des applications informatiques opérations, titres et marchés

Je suis entrée à la BCV comme maturante, puis j’ai été engagée au sein du Private Banking International en parallèle de mes études. Cet univers m’a beaucoup plu, mais j’ai vite réalisé que c’était la dimension technique du métier (comprendre et utiliser les applications et outils qui soutiennent les activités de la Banque) qui me fascinait le plus. J’ai donc poursuivi mes études en suivant un master en Management des systèmes d’Information. J’ai ensuite rejoint l’équipe ROA DOP où je gère treize applications, dont Négociation, qui permet de gérer les ordres sur titres et les traitements back-office associés. C’est notamment dans cet outil que la modification d’un ordre, une situation qui n’est pas standard est traitée. Pour certaines problématiques, j’échange avec mon alter ego, le responsable technique de Négociation au sein de l’équipe IT. Notre rôle est vraiment complémentaire. Dernièrement, nous avons mis en place une nouvelle façon de calculer les rubriques de frais, qui permet d’optimiser le temps de traitement des opérations de bourse. Notre travail demande un suivi constant, une attention quotidienne autour de chaque outil… Je trouve très gratifiant d’être au service de mes collègues du back-office, et de voir sous mes yeux le résultat de cet investissement.»

 
David Tille, responsable des applications informatiques opérations, trafic des paiements

Avant de rejoindre la BCV, je dirigeais une équipe de support de niveau 2 dans une entreprise de terminaux de paiement. Je couvrais les clients B2B en Suisse romande. Lassé des rachats successifs, j’avais envie de voir autre chose. La proximité, valeur de la Banque, et le service à la clientèle m’ont parlé. Le fait de travailler avec des clientes et des clients internes à la BCV, qui sont des collègues, m’a motivé.

Je suis le point d’entrée pour toutes les demandes qui ont trait au trafic des paiements, car je m’occupe de l’application ordre et paiement. Je gère aussi TP Front, dont l’interface a été refaite l’année dernière. J’aime être le traducteur de ces deux univers que sont les utilisateurs et la technique pour résoudre des problèmes et faire évoluer mes applications. Les échanges sont transverses avec le Digital et les entités du front. Enfin, j’ai participé au projet des paiements instantanés et dernièrement au projet de changement de la plateforme interbancaire pour la partie trafic des paiements avec mon collègue Olivier Crottaz, ROA des applications AMH/GTX.

 
Hervé Delay, responsable des applications informatiques opérations, titres et marchés

Je suis à la BCV depuis 1999. D'abord, j'ai géré les risques liés aux marchés, mais, à partir de 2009, j’ai entamé un parcours plus axé sur l’informatique. J’avais fait de la programmation lors de mon cursus à l’EPFL, mais j’ai beaucoup appris sur le tas. J’ai notamment commencé à m’intéresser à l’application Corona, utilisée pour réconcilier les opérations réalisées par la Banque. Son rôle est en quelque sorte de vérifier que ce qui a été réalisé en début de chaîne par le front office apparaît en bout de chaîne dans l’outil back-office correspondant. Mon métier demande à la fois de l’expérience – je sais par quels circuits une information liée à une opération passe – et de l’instinct. C’est un rôle qui me plaît beaucoup. Au fil du temps, j’ai acquis une carte mentale des systèmes de la Banque et des connaissances pointues qui permettent de résoudre rapidement un problème dans d’autres applications du domaine; j’aime rendre service à mes collègues et mettre en place de nouvelles solutions.