Le réchauffement climatique est un enjeu vital pour l’humanité. La Suisse s’est engagée dans le combat pour limiter ce réchauffement en adhérant à l’Accord de Paris de 2015. Dans ce cadre, le Parlement fédéral travaille sur un projet de révision de la loi sur le CO₂ afin de réduire de 50% d’ici dix ans les émissions de gaz à effet de serre par rapport à leur niveau de 1990. Une volonté partagée par le Canton de Vaud qui a aussi inscrit cet objectif dans son Plan climat, présenté par le Conseil d’État en juin dernier.
Dans sa sphère d’influence, la BCV agit également depuis plusieurs années pour réduire son empreinte sur l’environnement. En 2019, la Banque a franchi une nouvelle étape importante en compensant ses émissions de CO₂, lui permettant ainsi pour la première fois d’afficher un bilan neutre en carbone.
Une démarche volontaire
La neutralité carbone consiste à compenser ses émissions en finançant des projets de réduction ou de séquestration du CO₂. Ce mécanisme, à l’origine destiné aux États, a été institué lors de l’Accord de Kyoto, entré en vigueur en 2005. Il a favorisé les transferts de capitaux des pays développés vers les pays émergents en ancrant le principe que la neutralisation du carbone générait un effet bénéfique pour la planète, quel que soit l’endroit où les émissions étaient réduites. Des approches inspirées du Protocole de Kyoto sont aujourd’hui couramment adoptées, de manière volontaire, par les entreprises. Outre la BCV, un grand nombre d’établissements financiers et d’entreprises suisses compensent tout ou partie de leur bilan CO₂.