Interview

Aurélie Regamey, lieutenant pompier volontaire à la BCV

Le 13 février 2020, Aurélie Regamey, conseillère en Affaires documentaires au sein du département Trade Finance, a été promue au grade de lieutenant au sein du Service de Défense Incendie et Secours (SDIS) de la BCV, qui comprend les pompiers et les samaritains. Une promotion qui récompense son engagement et sa disponibilité.
| Par Carlos Mateo Llaca, BCV

Aurélie dans le cadre professionnel. Elle est conseillère en Affaires documentaires au sein du département Trade Finance.

Depuis quand exercez-vous l’activité de pompier volontaire au sein du Service de Défense Incendie et Secours (SDIS) de la Banque?

Aurélie Regamey: J’ai effectué ma formation de base en mars 2010, puis j’ai intégré le SDIS de la Banque au début du mois de septembre de la même année. Cela fait donc dix ans que je suis pompier volontaire à la BCV.

En quoi cela consiste-t-il d’être pompier volontaire à la BCV?

Il faut suivre une formation de base qui dure deux jours pour être admis au sein du SDIS. Durant ces journées qui se déroulent au Centre de formation de la Rama, à Montheron, on apprend à reconnaître le matériel utilisé par les pompiers (les différents tuyaux, le matériel pour combattre les inondations, les véhicules, etc.), les classes de feu, à mettre en place des échelles, par exemple, afin d’acquérir une base commune permettant de suivre les formations suivantes.

Le SDIS de la Banque est actif sur trois sites - Saint-François, Chauderon et le CAB - chacun avec un responsable (le chef de site), son remplaçant et des sapeurs. Actuellement, nous sommes une vingtaine de pompiers dont trois femmes, une sur chaque site. Les équipes de chaque site font cinq exercices ou entraînements d’une heure et demie par année. À ceux-ci s’ajoute un exercice «hors des murs» d’une demi-journée, qui peut se dérouler, par exemple, à la Rama.

Parmi nos activités, il y a la levée de doutes (soit quand une alarme se déclenche et qu’il faut en vérifier les causes) et l’évacuation éventuelle des locaux. Nous participons également aux événements organisés par la Banque pour assurer la sécurité: Assemblée générale, Réunion annuelle d’information, Soirée du personnel. Enfin, nous participons au concours interentreprises des pompiers «Points rouges». Nous avons déjà été champions vaudois à plusieurs reprises.

Quel est votre rôle au sein de l’équipe?

En fait, actuellement, je suis la remplaçante du chef du site de Saint-François. Cela implique que je l’aide à préparer les exercices et que je le remplace en cas d’absence. En outre, j’assiste aux séances d’état-major du Service.

Qu’est-ce qui vous motive?

C’est une activité très enrichissante. J’apprends beaucoup sur l’aspect manuel, technique. C’est un bon complément, une bonne diversification par rapport à mon travail de bureau. J’ajoute que les formations que j’ai suivies m’ont apporté une plus grande résistance au stress. En effet, dès que nous recevons une alarme, nous avons des poussées d’adrénaline. À la longue, on apprend à gérer la situation.

Que ressentez-vous après votre nomination au grade de lieutenant?

Je suis très fière d’avoir obtenu cette promotion. C’est très agréable d’avoir de la reconnaissance après les formations que j’ai suivies et mon implication.

Que représente cette nomination, est-ce que vous allez conduire le camion?

(Rires). Pour ça, il faudrait que nous ayons un camion. Nous avons juste le matériel nécessaire pour effectuer nos missions premières (levée de doutes, évacuation). Cette nomination ne change pas grand-chose dans ma vie de tous les jours, mais c’est agréable de voir que mes efforts sont reconnus.

Pensez-vous continuer cette activité à long terme?

Oui, je pense. Je suis une membre active du SDIS Sorge, qui regroupe les communes de Bussigny, Crissier et Villars-Sainte-Croix. Et tant que je travaillerai à la BCV, je poursuivrai mon engagement dans le SDIS de la Banque.

Que diriez-vous pour susciter des vocations?

Nous sommes une équipe très sympa. Les exercices, qui se déroulent généralement pendant l’horaire de travail, sont des bonnes occasions de se voir, de partager, tout en s’entraînant pour conserver les acquis. L’exercice «hors des murs» nous permet de faire une coupure avec notre quotidien. Et l’activité n’est pas trop contraignante, car, en dehors des exercices, il n’y a pas beaucoup d’alarmes. En plus, on y apprend à éteindre un feu, ce qui peut être très utile. Tout comme la formation de sanitaire de base que nous recevons peut nous permettre d’aider les autres, à commencer par nos proches. Et sur le plan festif, nous organisons un souper en fin d’année dans la région. Alors, n’hésitez pas, venez nous rejoindre!

Aurélie en tenue de pompier, prête à l'action.

Vous souhaitez faire partie du SDIS? N’hésitez pas à contacter l’un des trois chefs de site:

Le groupe du Service de Défense Incendie et Secours (SDIS) de la BCV pose au CAB.