Joséphine Papaux
Conseillère PME, Lavaux
«Le CCE? Ce fut une bonne expérience»
«Mes études m’ont permis de comprendre que le monde de l’entreprise me plaisait. Je suis entrée à la BCV en tant que stagiaire universitaire aux PME à Lausanne. Un passage diversifié qui n’a fait que renforcer mon intérêt pour ce milieu. Après mon stage, j’ai postulé pour devenir assistante, toujours à Lausanne, car j’ai énormément apprécié le travail et l’équipe.
Dans le cadre de ma formation, j’ai fait partie de la première volée à passer par le CCE. J’avoue avoir redouté ce changement, mais je ne le regrette pas. Ce fut une bonne expérience. Notamment dans la relation avec la clientèle. Au téléphone, les gens ne mettent pas toujours les formes. À nous de nous affirmer pour qu’ils se rendent davantage compte qu’ils ont des personnes dotées de bonnes formations au bout du fil. J’ai ainsi beaucoup appris dans la gestion des attentes de nos clients et de nos clientes. J’ai aussi apprécié l’équipe avec laquelle je travaillais, essentiellement des jeunes. Par ailleurs, au CCE, les tâches sont variées, on voit où sont les besoins des entreprises.
Détentrice d’un master en management, je suis en train de passer ma certification bancaire SAQ. J’élargis par ailleurs mon expérience aux PME Lavaux. Premier constat: le passage au CCE m’a rendu la tâche plus facile sur le terrain. Quand vous avez les personnes en face de vous, elles vous considèrent totalement différemment. En tant que conseillère PME, je côtoie beaucoup de petites sociétés, de nouvelles sociétés. J’ai aussi accompagné des transmissions d’entreprise. Petit à petit, j’étoffe mon savoir-faire dans les différents moments de vie des PME.
Deuxième constat à mon arrivée à Lavaux: s’il n’y a que quelques kilomètres entre Lausanne et Pully, un monde sépare les entreprises des deux régions. Je ne m’en rendais pas compte avant. Récemment, j’ai accompagné des successions dans le milieu vitivinicole. Rien à voir avec ce que je faisais à Lausanne. J’ai dû développer de nouvelles compétences tant humaines que techniques pour pouvoir comprendre, là aussi, l’environnement économique de notre clientèle et avoir cette vision à 360° qui nous permet de couvrir tous ses besoins. Même ceux auxquels elle ne pensait pas. Nos portefeuilles clientèle sont le reflet de la diversité du tissu économique vaudois.»