Patrick Dugué est depuis 14 ans à la BCV, dans l’équipe de la Gestion quantitative à l’Asset Management. Malgré le nombre de kilomètres avalés en un mois, il ne se considère pas comme un cycliste, mais comme «un véritable pendulaire». C’est depuis 2011 environ qu’il se met en selle pour se rendre au travail, motivé par un collègue de l’époque, qui habite près de chez lui. Ce qui commence par une histoire d’amitié faite de petits défis devient une forme d’entraînement lorsque Patrick Dugué se lance dans du sport d’endurance, dont le point culminant sera une participation à l’Iron Man, ce triathlon consistant à enchaîner 3,8 kilomètres de natation, 180,2 kilomètres de cyclisme, puis quelque 42 kilomètres de course à pied. Aujourd’hui pourtant, il ne pédale pas vraiment durant ses loisirs, ou alors en vélo électrique en famille. Son vélo de route, il le sort pour se rendre à la BCV, depuis Nyon, soit près de 80 kilomètres journaliers, été comme hiver. «Faire la route à vélo permet de se vider la tête, de se pousser aussi et de se challenger», explique-t-il. Son but premier en participant à Bike to work n’était toutefois pas de battre un record kilométrique: «Je pensais que ce serait l’occasion de pédaler avec des collègues qui font le même trajet que moi, ou une partie. Cela apporte plus de motivation, et c’est sympa aussi de pouvoir discuter. En 2021, j’avais trouvé une collègue qui faisait le trajet de retour sur Genève; malheureusement, elle a déménagé à Lausanne! Cette année, j’ai pu former une équipe avec des collègues, mais chacun pédale de son côté. Sur mon trajet, cependant, je croise d’autres cyclistes qui font comme moi; on finit par se reconnaître et par faire un bout de chemin ensemble. À plusieurs, on s’améliore!»