Quels ont été vos principaux chantiers depuis votre arrivée?
J’ai eu la chance de trouver un processus de gestion très abouti et qui fonctionne. Par conséquent, mon principal chantier n’a pas été de chercher à le compléter, mais plutôt de chercher à le simplifier. Le besoin de simplification est aujourd’hui rendu nécessaire par la multiplication de l’offre de gestion, la «collection» des comités et sous-comités ainsi que l’accumulation des publications au cours du temps. Il s’agit parfois de redondances, souvent de complexités devenues superflues avec le temps. Je vois cette simplification comme un moyen de recentrer notre activité. C’est aussi une opportunité pour gagner de la marge de manœuvre, pour pouvoir lancer, par exemple, de nouveaux projets.
Quels sont vos prochains projets?
L’une de mes priorités est de regrouper les gestions semi-active et active sous la même bannière (voir ci-dessus). Actuellement, la politique de placement est déployée dans ces deux typologies de gestion. L’avantage d’une palette plus large est contrecarré par une multiplication des processus décisionnels et opérationnels. D’un point de vue commercial, l’ambiguïté du message l’emporte sur la diversité de l’offre. C’est la raison pour laquelle la Politique d’investissement et le Front collaborent afin de simplifier la gamme de gestion balancée (lire ci-contre). Cette simplification permettra aussi, à terme, de mettre à disposition de nouveaux mandats susceptibles de répondre encore mieux à la demande de la clientèle.