Interview

Céline Dubied, une cuillerée de sucre, une pincée de sel, un zeste de citron

À la BCV depuis 2010, Céline Dubied est assistante de gestion au département Gestion externe. Mais dans une autre vie, elle aurait, sans nul doute, été pâtissière. Jugez plutôt.
| Par Carlos Mateo Llaca, BCV

Céline présente sa dernière création. Voulez-vous goûter?

Êtes-vous gourmande?

Oui, très. Ceux qui me connaissent peuvent le confirmer. Je suis aussi très généreuse, ce qui se reflète dans les gâteaux que je confectionne.

D’où vous vient votre passion pour les gâteaux?

En fait, j’ai toujours aimé cuisiner, mettre la main à la pâte, être derrière les fourneaux. Les gâteaux, je suis tombée dedans après la naissance de mon fils qui a trois ans. D’abord, j’en confectionnais pour ma famille et mes amis, puis ma belle-sœur m’a convaincue de partager mes créations sur Instagram. J’ai donc ouvert un compte et j’ai une page qui s’appelle @sucre_et_cel. Autodidacte, j'ai appris surtout en regardant des tutos sur internet; j'ai suivi un ou deux cours, mais il y a très peu de formations en cake design dans la région.

Quelles réactions recevez-vous sur Instagram?

Ma page compte près de 1 300 abonnés, une communauté très bienveillante, dont les commentaires sont très positifs. Cela me donne une bonne idée des goûts des gens. Leurs avis sont aussi très motivants, ils m’encouragent à poursuivre dans cette activité, à donner le meilleur de moi. Grâce à cette page, j’ai reçu des commandes de parfaits inconnus, ce qui est pour moi une sorte de reconnaissance. Et grâce au bouche-à-oreille, j’ai parfois passé de longues heures à travailler pour honorer les commandes reçues. Faire un gâteau peut me prendre deux heures à deux heures et demie, selon sa complexité. Si je n’étais pas passionnée, je pense que j’aurais abandonné il y a longtemps. Pour moi, «organisation» est le maître-mot afin de pouvoir effectuer mes préparations sereinement.

Où confectionnez-vous vos gâteaux?

Dans ma cuisine. Ce n’est pas toujours évident, car je manque de place, d’outils, et il y a mes enfants de trois et six ans. Je me rappelle qu’un soir j'avais préparé une crème qui devait reposer toute la nuit au frigo pour une commande que je devais finaliser le lendemain. Au moment de monter ma crème, rien ne se passe, totale incompréhension. C'est à ce moment-là que mon conjoint me dit: «Ah, tu sais, ce matin, le frigo ne fonctionnait pas. Les enfants ont dû appuyer sur un bouton hier soir et ils l’ont probablement éteint.» Panique totale! J'ai dû tout recommencer, dans le stress, pour réussir à tout terminer à temps. Depuis, j'ai pris l'habitude de toujours contrôler mon frigo avant d'aller me coucher.

Quelles sont vos préférences?

Je fais un peu de tout, crème choco, crème vanille, fruits… Et principalement deux types de gâteaux que je peux personnaliser à volonté: des «layer cakes», gâteaux à couches, assez hauts et que l’on décore pour des occasions spéciales comme des mariages, et des «number cakes», en forme de chiffres, typiques pour des anniversaires ou d’autres événements. Mais… si vous alliez découvrir ma page? Il y a de nombreuses photos, pour tous les goûts.

Voyez-vous dans votre activité une forme d’art?

Oui, sans aucune prétention. D’ailleurs, ce qui me passionne le plus dans cette activité, c'est l'aspect «artistique», soit l'étape finale, visuelle, de la décoration; le fait de rendre mon gâteau unique, tout en respectant les souhaits de la personne pour qui je le confectionne.

Seriez-vous d’accord de préparer un gâteau pour l’équipe de Convergences, lorsque nous célébrerons le retour au bureau?

Oui, avec plaisir!

Rendez-vous est pris!