Savez-vous où l’on peut trouver des framboisiers sauvages au Chalet-à-Gobet? Ou si l’on peut distinguer à vue d’œil les tours du Château d’Yverdon depuis la Place de l’Amitié? Ou à quelle heure se lève le soleil un 30 septembre dans la clairière exposée à l’est, juste à 1300 mètres, entre Lally et Les Pléiades?
Dave Jemielity, du département Médias & Communication, le sait. Pour créer la nouvelle campagne de communication institutionnelle de la Banque, qui sera diffusée en fin d’été, ce type de détails fait partie des paramètres qu’il faut maîtriser, comme il l’explique en tant que responsable de ce projet. «C’est une campagne portée par les images: celles-ci doivent créer de l’émotion tout en ancrant la scène visuellement dans notre canton. Il fallait donc que nos prises de vue soient parfaites.»
Avec Daniel Herrera, responsable du département, il nous livre le pourquoi et le comment de cette nouvelle campagne.
Pouvez-vous nous décrire quelques-uns des facteurs à prendre en considération lorsqu’on crée une nouvelle campagne institutionnelle?
Daniel Herrera: la campagne actuelle, qui se concentre sur les impacts de notre action dans le canton, existe depuis six ans déjà. Ce qui n’est pas une mauvaise chose: en matière de communication institutionnelle, à moins d’avoir de bonnes raisons, trop de changement a tendance à affaiblir une marque auprès du public. Notre marque est forte et nous la gérons avec beaucoup de précaution. De plus, la campagne de marque véhicule l’ADN de la Banque et cet ADN demeure par définition stable, ce qui nécessite une vision durable. Il fallait donc viser une évolution et pas une révolution dans le nouveau concept créatif.