La pointe de l’iceberg
Les plateformes deritrade ou AMC Access360 ne sont en fait que la pointe de l’iceberg. Pour que ces offres soient disponibles, il a fallu remonter tout au long du processus pour le digitaliser. Ainsi, plus d’une vingtaine de personnes ont rejoint l’équipe de projet. Autour de la table, des représentants de différents départements et de plusieurs divisions devaient en examiner les ramifications dans des domaines tels que le back-office titres et dérivés, la comptabilité, le risk management, la trésorerie, le juridique, la compliance, le trading, la sécurité et bien sûr l’informatique. En fait, résume Vincenzo Bochicchio, «avec les produits structurés, on touche au bilan, donc on touche à toute la Banque».
Encore méconnus
Et si les produits structurés touchent au bilan, c’est qu’ils sont garantis par l’émetteur, soit la Banque. Travailler dans un institut financier solide noté AA chez Standard&Poor’s, c’est d’ailleurs un des atouts de l’équipe qui comprend désormais une quinzaine de personnes, dont deux à Zurich. Mais, ces produits d’investissement pourraient être mieux connus encore des investisseurs. Une remarque qui vaut aussi à l’intérieur de la Banque, car leur allocation moyenne – inférieure à 2% – y est encore loin de ce qui prévaut dans les autres banques (3,5%). «Nous nous efforçons d’être toujours plus présents et de renforcer l’ancrage stratégique de ce secteur au sein de la BCV» conclut Vincenzo Bochicchio.