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Moins de papier, moins d’émissions CO2

Depuis le mois de juillet, la BCV utilise un nouveau papier recyclé. Cette mesure participe à la réduction des émissions de CO2 de la Banque et s’ajoute aux efforts communs pour imprimer moins.
| Par Corinne Baffou, BCV

L’an passé, la BCV a émis 4721 tonnes de CO2, soit autant que 858 Suisses et Suissesses. Les principales sources de ces émissions résident dans nos trajets pendulaires, pour 44% (d’où la réflexion en cours sur un plan de mobilité visant à encourager des solutions bas carbone), puis le chauffage, avec 34% (ce poste évolue à la baisse grâce notamment à des mesures de rénovations et d'optimisation).

Parmi les autres sources d’émissions, la consommation de papier représente 6%. Elle est donc conséquente, mais a cependant diminué ces dernières années, sous l’effet de la digitalisation des relations avec la clientèle et de certains processus internes. Par exemple, la digitalisation de processus liés à l'administration des communications interbancaires a permis de réduire les impressions du département Opérations de 12% en 2021. D’autres mesures sont intervenues pour diminuer le volume de papier à destination de la clientèle, comme la mise en place de l’impression en recto verso de documents ou la facturation des documents papier.

Imprimer mieux

L’introduction du papier recyclé en 2022 participe à la diminution des émissions. Selon l’organisation Swiss Climate, qui établit le bilan environnemental de la BCV, cette action permet de réduire de 23% les émissions liées au papier (voir encadré). Les rapports annuels et de responsabilité sociale d’entreprise ont ouvert la voie au printemps, suivis par l’ensemble du papier utilisé par la Banque.

Qu’il s’agisse des rames de papier dans les imprimantes BCV, des documents envoyés à la clientèle ou de nouveaux flyers et brochures, ils sont tous certifiés «Ange bleu» depuis ce mois de juillet.

Ce label allemand est une référence internationale. Selon la classification des papiers recyclés établie par le WWF en 2017, c’est l’un des plus exigeants, qui combine des critères techniques et des exigences environnementales. Pour être considéré comme recyclé, un papier doit utiliser au moins 50% de fibres de cellulose provenant de papiers usagés ou de chutes industrielles. Le label «Ange bleu» va bien au-delà: il garantit un papier 100% recyclé post-consommation (c’est-à-dire mis sur le marché pour un autre usage, utilisé puis recyclé) ainsi qu’une utilisation restreinte de substances problématiques.

 

  

Imprimer moins

L’action la plus efficace en matière de réduction des émissions de CO2 étant la modération, il reste nécessaire de diminuer le volume de papier consommé. En ce sens, chacune et chacun d’entre nous est encouragé à réfléchir, avant d’appuyer sur le bouton «imprimer», à la nécessité de cette impression. Quelques bons réflexes peuvent permettre de diminuer l’impact (voir les 10 conseils ci-contre).

De plus, pour faciliter la prise de conscience et suivre sa consommation, les collaboratrices et collaborateurs recevront désormais chaque trimestre un rapport résumant le volume de leurs propres impressions et photocopies lors des 13 mois écoulés.

 

Pourquoi le papier recyclé a un meilleur bilan écologique