Impulsion

Le LHC fête ses 100 ans avec la BCV

Pour son centenaire, le club de hockey lausannois, né en 1922, publie notamment un livre souvenir. Un projet auquel participe la Banque, fidèle partenaire du LHC depuis 35 ans.
| Par Thérèse Courvoisier

Cent ans. Une vie, mille vies. C’est ce magnifique anniversaire que le Lausanne Hockey Club fête tout au long de cette année 2022 avec ses amis et partenaires. Des rencontres, des matchs, des manifestations, mais aussi des retrouvailles empreintes d’émotions. Car cela fait cent ans que Lions rime avec passion. Celle qui anime les joueurs sur la glace depuis plusieurs générations et qui se ressent dans tout le canton les soirs de match. Une passion qui fait croître la LHC Academy et ses jeunes joueuses et joueurs. Une passion qui a fait monter l’équipe féminine en LNB et que tout le club cherche à partager avec les Vaudoises et les Vaudois, notamment au travers de sa Fondation.

Un anniversaire, ça se fête au présent. Mais c’est aussi l’occasion de regarder en arrière pour se féliciter du chemin – parfois difficile – parcouru. Car si les hauts sont merveilleux, c’est souvent aussi parce qu’on a connu des bas (voir encadré).
 

Trois traces dans la glace

Fêter, c’est bien. Mais après 2022, il faut continuer à transmettre l’histoire du LHC, à laisser des traces concrètes de cette année marquante en tissant des liens aussi bien avec le passé qu’avec le futur.

> La Fondation LHC

La première de ces traces, pensée pour les générations futures, c’est la naissance de la Fondation LHC, qui opère sur trois axes: soutenir les enfants hospitalisés et défavorisés grâce à l’engagement de joueuses et joueurs du LHC, promouvoir et développer le hockey sur glace auprès des jeunes du canton de Vaud et, enfin, encourager l’activité physique et l’adoption d’un mode de vie sain chez les jeunes.

> Le Bar des Lions

La deuxième trace vise la transmission entre passé et futur avec la création du Bar des Lions au cœur de la Vaudoise aréna. Un lieu chaleureux où les anciens joueurs peuvent se retrouver et refaire le match – voire les matchs – avec les supporters d’hier et d’aujourd’hui. Des anciens joueurs désormais regroupés dans un club grâce au travail de deux Lions, Beat Kindler et Pierre Cordero.

> Le livre «100 ans de passions»

Et finalement, la troisième trace est un livre de 368 pages retraçant toute l’histoire du LHC. Un magnifique objet, intitulé «100 ans de passions», rempli de photos d’archives, de récits historiques, d’anecdotes savoureuses, mais qui est surtout construit autour de 100 portraits de personnes qui ont fait le LHC. Des joueurs, des entraîneurs et des présidents, bien entendu, mais aussi des supporters, des bénévoles, des gens de l’ombre, qui tous illustrent à merveille le slogan du club: «L’union fait la force.»

Un livre qui se feuillette en famille, qui se picore avec appétit. Un livre témoin de l’épopée du LHC à travers le 20e siècle et qui illustre à merveille la place de ce club dans la vie des Vaudoises et des Vaudois.

La Banque a souhaité s’unir à ce projet à sa manière. Des exemplaires «collector» contiennent un chapitre supplémentaire, où le vert a remplacé le rouge, évoquant ces 35 années où LHC rime avec BCV. Comme dans le reste du livre, il y a un message fort du président de la direction générale, Pascal Kiener, une partie historique et des portraits. Ce sont ceux d’«agents doubles», soit des hommes qui ont travaillé à la fois pour le LHC et pour la BCV.

  • Jacques Chamot, attaquant au LHC de 1976 à 1979 puis de 1981 à 1983 et responsable de la communication interne à la BCV jusqu’en 2022.
  • Gilles Guyaz, attaquant au LHC de 1992 à 1994 et conseiller en placement pour la clientèle institutionnelle de la BCV.
  • Florian Conz, attaquant au LHC de 2003 à 2008, de 2012 à 2018 (avec deux prêts en 2010-2011) et conseiller clientèle à l’agence BCV d’Échallens.
  • Jayson Ren, attaquant au LHC depuis août 2017 et ancien apprenti à l’agence BCV de Bussigny.

Leurs témoignages illustrent à quel point leurs deux carrières les ont forgés. Ils permettent également de mieux comprendre les nombreux points communs entre la Banque et le sport d’élite, notamment en ce qui concerne les relations humaines.

> Le livre vous intéresse? Envoyez un e-mail à anne.marendaz@bcv.ch. Les 3 premiers ou premières recevront un livre.

100 ans, de Sainte-Catherine à la Vaudoise aréna

Les débuts à Sainte-Catherine jusqu’en 1949

Le Lausanne Hockey Club fait partie des plus anciens clubs encore actifs. D’abord installé à Sainte-Catherine, sur les hauts du Chalet-à-Gobet, il prend ses quartiers dès 1938 à Montchoisi, futur temple du hockey lausannois, qui pouvait accueillir jusqu’à 7 000 personnes. Le club prend le nom de Montchoisi Hockey Club, à la suite de sa fusion avec le Star Hockey Club, mais après les mauvais résultats de la saison 1948-1949, il devient nécessaire de prendre un nouveau départ… sous un nouveau nom. En 1949, l’appellation Lausanne Hockey Club sera définitivement établie.

La fameuse ligne «GDF»

Après dix ans au sein de l’élite du hockey suisse, le club hésite entre la LNA et la LNB durant les années 50 et 60, avant de connaître sans doute l’une des périodes les plus incroyables de son histoire grâce à la «GDF». La ligne qui résume en trois lettres ses trois attaquants stars, Jean-Guy Gratton, Gérard Dubi et Claude Friederich, qui cartonnent sous la direction de l’entraîneur-joueur Real Vincent. Le LHC retrouve l’élite. La Ligue l’oblige à construire un toit à Montchoisi.

Le chaudron de Malley

Le club n’est toujours pas stable et continue à osciller entre la LNA, la LNB et même la 1re ligue. Il emménage dans sa toute nouvelle patinoire de Malley en 1984. En 1989, le club remonte en LNB et connaît une soirée de folie en 1995 avec son retour parmi l’élite dans un «chaudron» plein à craquer.

La transition à Malley 2:0

Après bien des difficultés pour tenter d’atteindre une stabilité aussi bien sportive que financière, le LHC quitte aussi sa patinoire adorée pour mettre le cap sur la future Vaudoise aréna. Il jouera toutefois deux ans dans une structure de transition dont l’ambiance chaleureuse restera unique, aussi bien pendant les matchs qu’avant et après. En 2013, le club remonte au sein de l’élite pour ne plus la quitter.

L’aventure continue

L’antre des Lions s’appelle désormais la Vaudoise aréna, patinoire superbe, mais aussi lieu de divertissement total. Le show se déroule sur la glace et tout autour. Les partenaires peuvent profiter de loges spacieuses et modernes pour assister aux matchs en compagnie de leurs invités.

Un anniversaire à deux

La BCV est donc un partenaire de la fête, un partenaire en or même.

Durant cette année, la Banque a suivi les principales manifestations organisées, comme le Match du 100e ou la Nuit des Lions, traditionnel repas de soutien, mais version centenaire. Voire la Red Night, qui a vu les anciens joueurs du LHC rechausser les patins. Si la loge BCV a accueilli nombre de clients et de clientes durant les rencontres, d’autres espaces ont vu défiler des collaborateurs et collaboratrices lors d’occasions particulières.

Un centenaire, c’est aussi l’occasion de revenir dans des lieux mythiques. Ainsi, les anciens joueurs ont animé en début d’année le Bar des Anciens à Montchoisi, l’occasion aussi de rallumer les projecteurs pour quelques matchs exhibition. L’ex-antre du LHC a été parée, pour ces occasions, aux couleurs du LHC et de ses partenaires, dont la BCV.

La Banque s’est donc déplacée à la Vaudoise aréna. Mais le club a aussi rendu visite à son partenaire dans ses locaux. Léo, la mascotte, a en effet effectué une tournée de certaines agences BCV dans le canton cet automne.

Enfin, différents concours ont été organisés pour gagner des billets de match, des sweatshirts et autres écharpes aux couleurs du club.

Sans oublier, bien sûr, la participation au livre «100 ans de passions». 
 

Par Anne Gaudard, BCV