Lors de la première vague de la pandémie, certaines personnes se sont demandé pourquoi le VPN était si compliqué à obtenir. Alexandre Germond s’en explique: «Le VPN n’était pas une fonctionnalité disponible à la BCV. C’était un projet que nous devions progressivement mettre en place durant le second semestre de l’année. La pandémie a fait accélérer les choses et Swisscom a été très efficace. Les demandes ont été faites au compte-goutte au début et l’accès retiré dès qu’il n’était plus nécessaire, d’où un va-et-vient des demandes assez lourd. Toutefois, le système fonctionnait très bien et il a pu ainsi très rapidement être déployé à grande échelle en octobre, car tout était prêt et le processus rodé. Je souhaite remercier tout particulièrement la Sécurité informatique pour leur support et leur flexibilité dans la mise en place des droits d’accès!» Au jour de l’interview, fin novembre, si la mise à disposition du VPN est une affaire qui roule, Alexandre Germond est occupé par le remplacement de postes fixes par des postes mobiles et par la fourniture de kits informatiques (écran 24 pouces, clavier et souris) pour certaines entités.
«Grâce à son “Plan de continuité des activités”, la Banque était prête depuis longtemps à déplacer, par exemple, les collaborateurs du CAB si le bâtiment n’était plus accessible, dans d’autres locaux de la Banque, mais pas de déplacer ces mêmes collaborateurs chez eux! La réactivité de nos différents interlocuteurs, la prise en charge et la responsabilité de chacun ont rendu cela possible en quelques mois cette année.»