Nouveaux visages, nouvelles activités, nouveaux locaux, la BCV se développe à Zurich

Au début, il y avait l’Asset Management. Puis, les Grandes entreprises. Désormais à Zurich, la BCV est représentée par au moins quatre métiers, puisque sont également présents les Produits structurés et la Banque dépositaire. Les bureaux regroupent aujourd’hui 13 personnes disposant d’une offre en produits et services élargie. En intensifiant sa présence physique et en enrichissant ses compétences, là où se prennent les décisions dans les caisses de pensions, les grandes entreprises et autres acteurs institutionnels, la BCV veut gagner en contact, en visibilité, mettre en avant ses savoir-faire de banque universelle.

Importance du cross-selling

L’évolution du bureau de Zurich symbolise le développement stratégique de la division Asset Management et Trading (DAMT), tout comme l’importance prise par le cross-selling dans la Banque. Cette approche à plusieurs métiers permet de proposer à la clientèle d’outre-Sarine une offre large qui donne à la Banque un visage plus national, sans renier son ancrage cantonal. D’ailleurs, dans le paysage en recomposition qu’est la place financière suisse, être un acteur romand peut être un atout pour une clientèle en quête d’un plus grand choix de partenaires.

Nouvelle clientèle

La division dirigée par Fabrice Welsch entend globalement, dans les deux ans à venir, agrandir sa gamme afin de séduire une clientèle nouvelle. La vitrine zurichoise prend alors tout son sens, même si, physiquement, il n’y a pas d’enseigne BCV à proprement parler à Talacker 35, ni d’ailleurs à la Talstrasse 70, là où l’équipe emménagera en 2024. Le bureau accueille ainsi désormais non seulement les personnes en charge de la représentation et de la commercialisation, mais aussi des gestionnaires. Ils complètent et étendent les équipes de l’Asset Management dirigées par Bruno Férolles à Lausanne.

Dans sa stratégie, la DAMT a répertorié plusieurs types d’institutions potentiellement intéressées à travailler avec la BCV. Des acteurs de tailles différentes avec des besoins différents auxquels la Banque doit pouvoir répondre. Pour ce faire, l’équipe de l’Asset Management déploie une nouvelle gamme de fonds de placement indiciels, une solution de gestion dite passive, qui vise à répliquer des indices de référence. Elle s’étend aussi dans l’immobilier indirect, un secteur où la BCV est un acteur national. En 2024, un produit d’investissement dans l’immobilier indirect étranger sera ainsi également proposé à la clientèle.

Produits d’appel

Les nouveaux fonds indiciels «pourront jouer le rôle de produits d’appel, explique Fabrice Welsch. Ils permettent de développer la relation avec la clientèle pour commercialiser une gamme complémentaire en gestion active». Et de citer un autre atout de la BCV: l’ISR. L’investissement socialement responsable offre également un volet de différentiation grâce aux partenariats noués avec Ethos et l’Université de Lausanne (lire les pages ISR sur le site de la BCV).

Zurich et… au-delà

Et le bureau de Zurich n’a pas terminé sa mue. L’équipe devrait prochainement s’agrandir. Car la Suisse alémanique ne s’arrête pas à Zurich-Paradeplatz. Elle comprend aussi une région clé pour une banque comme la BCV, le Mittelland. L’axe Bâle-Berne-Lucerne «paraît prometteur en raison de la présence d’une clientèle institutionnelle qui recherche des solutions de gestion dans le multi-actifs avec une bonne performance historique», conclut le directeur général convaincu que la Banque constitue une «alternative crédible» aux acteurs traditionnels de la place financière suisse alémanique.