Retour sur la semaine du digital

L’expérience de l’UNIL consistait à s’immerger en réalité virtuelle sur des sites archéologiques

Visite de Kudelski

Charlotte Eich, sous-directrice et adjointe du département Banque dépositaire, a, comme tous les participantes et participants au concours de la semaine de la culture digitale, rejoint une équipe formée de manière aléatoire. «Je ne connaissais pas personnellement les collègues. La dynamique d’équipe s’est faite au long de la semaine. On partageait notre résultat quotidien et notre encouragement pour que chacun fasse de son mieux.» La dynamique de groupe a pris, puisqu’elle a pu, à la suite du résultat de son équipe, participer à la visite du laboratoire de sécurité chez Kudelski à Cheseaux-sur-Lausanne. «La visite a été une expérience unique sur les facettes de la sécurité informatique. J’ai élargi ma compréhension de ce défi: le nombre d’attaques, notamment, et les procédés très créatifs de celles-ci. L’occasion de voir les opérations en direct a donné vie aux concepts que nous lisons régulièrement. Cette visite a aussi été l’occasion de découvrir les multiples métiers historiques et présents de Kudelski: d’un enregistreur de son dans les années 1960, à un système de sécurité pour les entrées sur les stades de foot et les pistes de ski, en passant par la sécurité informatique contre les cyberattaques des entreprises. J’ai été impressionnée par l’approche de l’entreprise en matière d’innovation et de gestion des talents. Un rappel que l’apprentissage et le développement professionnel sont un voyage continu!» Visiter l’entreprise Kudelski reste un privilège. «Les visites sont très sécurisées, et même dans le bâtiment, les vitres de certains bureaux sont opaques pour qu’on ne puisse pas voir à l’intérieur.»

Expérience ARCHAS, à la Faculté des lettres de l'UNIL

Olivier Ratcliffe, sous-directeur et responsable du secteur IT – Online et Paiements au sein du département Solutions IT, a participé à l’expérience proposée par l’UNIL. «Au moment du concours, je ne connaissais qu’une seule personne dans mon équipe. Une participante a pris l’initiative de contacter tous les autres membres de l’équipe. Nous avons collaboré et nous nous sommes encouragés quotidiennement, ce qui a généré une émulation et grandement contribué au résultat nous ayant permis d’obtenir un prix.

L’expérience ARCHAS (Atelier de recherche créative en histoire des arts du spectacle) consistait à s’immerger sur la scène d’un théâtre médiéval. «Nous portions un casque de réalité virtuelle et jouions le rôle d’un acteur de théâtre pouvant interagir avec le public.»

La deuxième expérience immersive s’est déroulée sur une reconstitution du site archéologique de Palmyre en Syrie. «Nous pouvions explorer, toujours en réalité virtuelle, la cité ancienne de Palmyre – dont le temple Baalshamîn aujourd’hui détruit – à son échelle réelle, tout en se déplaçant dans le temps et dans l’espace.». Notre sortie à l’UNIL s’est achevée par la visite d’un musée en réalité virtuelle.

«J’ai été impressionné par la passion et la maîtrise des intervenants de l’UNIL, déclare Olivier Ratcliffe, les expériences sont d’un très bon niveau.» Olivier Ratcliffe a pleinement profité de cette visite dont il liste les principaux attraits: découverte de techniques de modélisation qui permettent de reconstituer en trois dimensions des environnements sur la base de photos ou de capteurs lasers; compréhension de certains aspects de la recherche archéologique, de l’utilisation des archives et du rôle de préservation des universités; échange sur les nombreuses hypothèses et extrapolations qui doivent être prises dans ce domaine de recherche; compréhension de l’intérêt majeur des techniques de réalité virtuelle dans les domaines de la reconstitution historique et de l’archéologie. «Je n’avais pas encore eu l’occasion de visiter le site de l’UNIL, j’ai donc beaucoup apprécié de le découvrir à cette occasion. J’admire les chercheurs rencontrés, qui maîtrisent non seulement leur domaine de compétence (arts du spectacle, histoire, archéologie) mais aussi des aspects technologiques pointus (modélisation, systèmes de réalité virtuelle). J’ai également apprécié de rencontrer des collègues d’autres divisions et de partager cette expérience avec eux.»